CP of Bohemia & Moravia, Request for Support And Solidarity [En., Fr.]
From: Communist Party of Bohemia & Moravia, Wednesday, 13 January 2010
Web site: http://www.kscm.cz
E-mail: leftnews@kscm.cz
We address you with requests for support and solidarity with the CPBM (Communist Party of Bohemia and Moravia).
As you were already informed, in past years attempts to discredit the CPBM in order to exclude the party from the spectrum of democratic parliamentary parties were repeatedly made. Especially in the last 6 months there is an expansion of the anti-communist campaign in the Czech Republic. In this campaign has been used also the public media that inform unfair or conceal a positive outcomes of our party work. For the intensified propaganda against the CPBM and for the "re-writing“ of our history was used also the 20th anniversary of the Velvet Revolution of 1989.
This hate campaign has found its political form in the upper chamber of the Czech Parliament (Senate), which established the Temporary Committee to assess the constitutionality of the CPBM. On the 30th of October 2008 the Senate considered final report of the Committee and despite of the fact that – according to its Rules of Procedure – the Senate wasn't in terms of quorum, approved the final report by 30 votes of a total of 81 Senators.
The Committee in its final report, among others, "found numerous indicia of violation of the Constitution of the Czech Republic by the CPBM“. The Senate turned this report to the Government of the Czech Republic and called for assessing the constitutionality of the CPBM by the Supreme Administrative Court.
But the former right-wing government of Mirek Topolanek did not do this step.
On the 8th of December 2009 therefore the Temporary Committee turned to the caretaker government of Jan Fischer and again urged the government to transfer its report to the Supreme Administrative Court.
Leaders of the rights in the Senate, but also others try by these steps to distract attention from growing problems, scandals and corruption and eliminate social tensions in society in terms of economic crisis. It is also a desperate response to the changing public mood, expressing a growing disenchantment with capitalism. All this increasingly concern the Czech rights that lose its confidence. Their objective is therefore to intimidate and discourage members, supporters, and potential voters of the CPBM before the elections to the Parliament of the Czech Republic that will be held in May 2010.
One of the objectives of the extreme right is to achieve, if not ban, at least suspension of the CPBM for the upcoming, very important elections.
This step should exclude the CPBM from the democratic competition and parliamentary representation. It would help partly the Social Democrats, who are also seeking the votes of left-wing voters, some of the voters would not go to vote, but in particular it would deprive an important part of the eligible voters in the Czech Republic of their right to decide.
Such a behavior of some political forces we consider flagrant violation of democratic principles and a very dangerous precedent for other countries. It would be a return to those worst traditions of European history!
During the 20 years that have passed since the events of 1989 the CPBM showed that it is democratic political party that defends and expresses the interests of a great part of the citizens of the Czech Republic. Its results in parliamentary elections, in European elections, but also in regional and municipal authorities elections showed that the CPBM is firmly embedded in society and European structures. Despite ongoing attempts to discredit and isolate the CPBM it remains the 3rd strongest political party in the Czech Republic.
We want to ask you, our dear comrades, to use all tools and options of your party for support and solidarity with the CPBM.
Never before in its modern history our party needed your support as much as in the current and coming period.
We believe that resistance against the ban of CPBM is not only fight for the existence of one Communist Party, but it is part of our joint efforts, part of our struggle for a better and fairer world and a real democracy!
We hope that you understand our situation and we count on your solidarity support.
Prague, January 5, 2010
Vojtech Filip, Chairman of the Central Committee of the CPBM
Jiri Mastalka, Vice-Chairman of the Central Committee of the CPBM
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Nous nous adressons à vous avec une demande pour exprimer un soutien et une solidarité avec KSCM (Parti Communiste de la Bohême et de la Moravie).
Dans les années passées, il y avaient les essais répétés de discréditer KSCM pour l’exclure du spectre des partis parlementaires démocratiques. La campagne anticommuniste, menée en République Tchèque, s’accentue surtout pendant six derniers mois. Elle utilise les médias publics qui informent non-objectivement ou qui déforment les résultats positifs de notre parti. Par ailleurs le 20ième anniversaire de la révolution de velours était utilisé pour mener une campagne contre KSCM.
Cette campagne anticommunste a trouvé un appui politique aussi en Haute Chambre du Parlement de la République Tchèque, c’est-à-dire en Sénat. Il a constitué une Commission Temporaire pour juger une conformité de KSCM avec la Constitution tchèque. 30/10/2008, le Sénat a approuvé cette commission par 30 voix de nombre total 81 membres du Sénat en créant un rapport final bien qu’il ne puisse pas prendre décision parce qu’il n’y a pas de quorum .
La Commission ¨trouve beaucoup d’indices que KSCM viole la constitution de la République Tchèque¨.
Le Sénat s’ est adressé au gouvernement pour juger une conformité de KSCM avec une Constitution auprès une Haute cour.
Le gouvernement passé de Mirek Topolanek ne l’a pas fait.
8/12/2009 la Commission Temporaire de Sénat s’est adressée au gouvernement de J. Fischer et de nouveau le Sénat a demandé au gouvernement de donner leur demande contre KSCM auprès une Haute cour.
Les membres de la droite en Sénat, mais aussi les autres, essaient de détourner l’attention des problèmes, des scandales et de la corruption et d’éliminer la tension sociale en société pendant la crise économique. Il s’agit d’une réaction à l’opinion publique qui exprime une forte désillusion du capitalisme. L’opinion public concernant le capitalisme inquiète de plus en plus la droite tchèque. Son but, pour les raisons déjà mentionnés, est - intimider et décourager les membres, les partisans et les électeurs potentiels surtout maintenant, donc en période avant les élections à la Chambre des députés qui se passeront en mais 2010.
Un but de la droite extrême est atteindre, si non interdiction, au moins une suspension de l’activité avant les élections très importantes.
Le procédé de la droite peut causer une expulsion de KSCM de la représentation démocratique et parlementaire. Les sociaux-démocrates, qui s’efforcent obtenir les voix des électeurs de gauche, pourraient profiter de cette situation. Il faut prendre en considération que l’expulsion de KSCM priverait une partie remarquable des électeurs de leur droit à voter.
D’après nous, le procédé des certains partis politiques est une grave violation des principes démocratiques et il s’agirait d’un précédent dangereux pour les autres pays. Cela peut signifier un retour aux pires traditions européennes .
Pendant 20 ans passées, depuis l’année 1989, KSCM a approuvé qu’il est un parti politique démocratique qui défend et exprime les intérets d’une grande partie de citoyens de la République Tchèque. Les résultats de KSCM des élections à la Chambre des députés, en élections européennes, en élections aux autres auto-administration régionales et communales, prouvent une forte implantation en société tchèque mais aussi en structure européenne. Bien qu’il y a des essais de discrimination et d’ isolation de KSCM, ce parti politique reste le 3ième plus fort parti en République Tchèque.
Nous voudrions vous, chères camarades et chers camarades, demander d’utiliser tous les outils et toutes les possibilités d’exprimer une solidarité avec KSCM.
Jamais dans son histoire moderne, notre parti n’a pas besoin de soutenir comme dans une période contemporaine et suivante.
Nous sommes persuadés que l’opposition contre l’interdit de KSCM n’est qu’une lutte pour l’existence d’un parti communiste mais il s’agit d’une lutte pour meilleure et plus juste monde et pour une véritable démocratie.
Nous croyons que vous comprenez notre situation et que nous pourrons compter avec votre solidarité.
Prague, 5. 1. 2010
Vojtěch Filip, président de KSCM
Jiří Maštálka, vice-président de KSCM
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